Une "petite" rencontre... | Elma-Rose

Date d'inscription : 14/01/2011

Et voilà.... David terminait d’écrire dans son petit cahier noir. Il y inscrivait quelques notes de la journée. Oui, la journée achevait. Les cours avaient été donnés. Quoiqu’un peu compliqué au départ, David avait réussi à comprendre la majorité des nouvelles matières. Au moins, il avait eu un cours de maîtrise des dons pour égayer sa journée. L’aristocrate soupira. Que faire maintenant ? Il y avait encore quelques élèves dans la salle commune. Certains faisaient leur devoirs. D’autres ne faisaient que parler comme ça, assis sur des sofas ou bien debout, accotés contre le mur. Quant à David, il examinait son cahier. C’était un petit livre noir d’à peine plus gros qu’un roman moyen. La couverture était rigide. L’arrière aussi. Il y avait des gravures un peu partout. C’était de l’abstrait. Des lignes ça et là. Gravées à jamais dans ce petit livres où il y écrivait presque sa vie. C’était un livre avec environ 500 pages qu’il avait séparé en deux parties. Ses devoirs et son horaire d’un coté, ses pensées, sa journée, enfin. Tout ce qu’il avait dans la tête et qui valait la peine d’être écrit.

David soupira encore une fois. Que pouvait-il faire maintenant ? Il pouvait lire un livre. Un roman qu’il avait dans son sac, mais l’envie n’était pas trop là. Il pouvait... faire ses devoirs. À date, c’était les choix qu’il avait. Pour l’instant, il ne voulait que relaxer. Il s’écrasa alors dans son fauteuil, regardant autour. David pensait à sa mère et à son père. Ils lui manquaient. C,était sa seule famille, après tout. Bien qu’il appréciait cette Académie, il ne s’y sentait pas totalement comme chez lui. Il n’y a pas de place comme notre maison han ? L’aristocrate devenait nostalgique encore une fois, mais bon. Il repensa à sa marche de l’autre fois. Comme il aimerait ravoir cet atmosphère doux et paisible.... En ce moment, David n’avait pas grand chose à faire. Pourquoi pas lire ? Ouais, ça pourrait passer le temps. Il était encore trop tôt pour aller se coucher.

Sortant de son sac un roman qu’il avait déjà commencé, David se mit à lire. Une page... Deux pages... Chaque page prenait plus de cinq minutes à lire. Et bien, il fallait dire qu’il n’était pas dans l’état d’esprit pour lire. Il ne restait plus que les devoirs... rangeant son roman, il sorti ses manuels ainsi que quelques feuilles de travaux. Il ouvra son livre à la page demandée et se mit au travail. C’était un devoir de français. Rien de plus facile pour quelqu’un qui écrivait souvent... le français était si facile. Ce n’était pas une matière où David devait se forcer, mais il faisait quand même ses devoirs. Il regarda par une fenêtre près de lui. Le soleil était presque couché. La noirceur arrivait. David eut un sourire. S’il n’avait pas eu ses devoirs, il serait probablement sorti dehors simplement pour être dans cette noirceur qui n’était pas polluée par les lumières d’une ville ou quoi que ce soit du genre. Il se serait peut-être transformer en renard volant pour mieux admirer la nuit. Même en quatre ans, il n’y avait pas eu beaucoup de personnes qui l’avaient en sa forme animale. Pourtant, certain avaient essayé leur pouvoir sur lui et ils avaient vite remarqué que leur pouvoirs c’étaient retournés contre eux. David aimait bien son pouvoir, car il pouvait regarder les autres souffrir de leur propre poison. Oui, il fallait dire que David avait un coté... Très sadique, lorsqu’il le voulait. Ceux qui faisaient leurs dons sur lui savaient tout de suite qu’il n’avaient pas le contrôle.

Pris dans ses pensées, David ne vit pas la personne qui marchait vers lui jusqu’à ce qu’il se retourne. Pourtant, il ne sursauta pas. Il était quand même surpris de voir quelqu’un s’avancer vers lui. David regarda la personne venant le sortir de sa petite bulle. C’était une jeune femme qu’il avait déjà croisé souvent à l’Académie. Elle était même dans quelques cours avec lui. Elle semblait gentille et était très mignonne en même temps. David lui fit un sourire accueillant. Il fallait la recevoir comme il se devait.

« Bonsoir, Mademoiselle. Comment allez-vous ? »

Date d'inscription : 18/12/2010

Ce fut une bien belle journée, les cours n’avaient pas été trop stressants et je crois que je me suis amélioré en matière de contrôle de mon pouvoir… Enfaite ….. Je crois. La matinée avait été très mouvementée, comme toujours, mais après tout est sous contrôle. Presque. Alors oui c’est ça, je suis entrain de rêvasser sur un canapé, racontant ma journée a je sais qui, qui lit dans mon esprit… Peut-être suis-je folle? Bref… Passons, je ne veux pas y penser. Mes cours étaient terminé depuis une bonne heure, ma meilleure amie, qui elle était toujours en classe, n’était pas là. Voyons Rose! C’est sur que Sparks n’est pas là tu viens de le dire elle est en cours! Je ne sais pas quoi faire… Je devrais faire mes devoirs mais de un je ne comprends vraiment mais vraiment absolument rien et de deux, il y a un couple assis a mes cotés et ils n’arrêtent pas de se bécoter et ÇA ME DÉRENGEEEE!

« HÉOH, vous avez fini de vous bécoter oui? J’essaye de faire un devoir! »

Voyant très bien qu’ils m’ignoraient complètement et que c’était penne perdue, je me levais et je décidais de changer de place. J’attrapais mon sac d’un geste rapide, ouvrais la fermeture éclaire et y fourrais mes choses dedans, d’une petite rage impulsive, je me retournais vers le petit couple et je donnais un léger coup de pied sur le divan. Mais voyons ils n’avaient même pas réagis! Je poussais un soupir de découragement puis je partais à la recherche d’un endroit plus calme, enfaite plus intime pour ne pas avoir à entendre des frottements de langue et des clapotis de bave… BEURK! Tout à coup… Plus que je m’éloignais du couple, plus je me sentais seule, je voyais que je n’avais pas vraiment d’autres amis dans le coin et je comprenais que j’allais devoir me débrouiller jusqu’à l’arrivée de Sparks. Un frisson me parcourrait le dos et au lieu de partir à la recherche d’un endroit tranquille je cherchais quelqu’un avec qui sympathiser.

Mon cœur s’accélérait d’angoisse, je ne voulais pas rester seule plus longtemps… Je regardais partout dans la salle, toutes les places étaient prisent, et je ne connaissais pas beaucoup de gens… Puis mon regard se posait sur un jeune homme qui venait de terminer le devoir que je boguait dessus depuis vraiment longtemps (deux minutes pas plus) et de plus il .tait seul! C’était ma chance! Je pourrais me faire aider et en plus j’aurais peut-être un nouvel ami! Je m’approchais rapidement de lui, m’efforçant de ne pas crier un immense « NOOOOOOOOOOOOOOOOOON » tout en me jetant dessus comme une dinde. Vous voyer le scénario? Et bien moi oui et je suis sure que je serais complètement humilier devant des gens que je ne connais pas, que je briserais surement quelque chose et que j’aurais honte de moi. Donc au lieu de courir je marchais, au lieu de crier je ne disais rien et au lieu de briser quelque chose je l’évitais. Puis tout à coup il me remarquait, il me souriait puis me saluait très poliment. Durant quelques secondes je ne m’attendais pas à ça... Puis je me ressaisie.

« Salut! lui dis-je en souriant, dis moi est-ce que tu comprends le devoir que tu viens de terminer parce que je suis complètement entrain de rager dessus et je crois que je finir par m’arracher les cheveux de sur la tête… »

Ok…Je crois que je m’éloigne du sujet…

« Alors est-ce que tu voudrais bien m’aider s.v.p? »

Date d'inscription : 14/01/2011

La jeune femme qui était venue le voir était assez mignonne. Elle semblait très petite, ce qui le faisait un peu rire, mais, évidemment, il n’en montra rien. Il gardait son éternel sourire paisible que tout le monde avait déjà vu. En fait, qui avait déjà vu autre chose sur le visage de David que ce si beau sourire qui pouvait à la fois être plaisant et terrifiant ? Celui où celle qui verrait autre chose ne savait pas la chance qu’il ou elle aurait. Un David en colère, triste ou extrêmement joyeux, c’est plus rare qu’une comète qui passe aux millénaires. Ou bien plus rare que les fois ou vous verrez un ovni dans le ciel.

« Bonsoir, Mademoiselle. »

Il la salua doucement avec son même air calme que d’habitude. La même politesse qu’on lui avait appris. Elle sembla surprise de le voir aussi calme. Aussi, elle ne devait pas être habituée de voir des aristocrates très bien éduqués et extrêmement poli, surtout envers les femmes. Personne ne l’était. C’est vrai que David n’ouvrait pas souvent la bouche pour parler, en classe Certains n’aimaient pas trop qu’il vouvoie, sauf qu’on ne peut pas enlever l’habitude et l’éducation de quelqu’un aussi facilement. De plus, David n’avait aucunement l’intention de changer sa manière de parler. Dans sa tête, la politesse était une des valeurs qu’il respectait le plus. Si les autres n’aimaient pas ça et bien... Tant pis pour eux. Ce n’était pas son problème. L’aristocrate comprenait qu’ils ne supportaient simplement pas ça et il était complètement conscient que c’était leur choix.

Puis, la petite Ellendil (car il ne faut pas oublier que oui, effectivement, ils sont dans la partie commune des Ellendils) s’expliqua en lui demandant s’il avait réussi à comprendre le devoir qu’il venait de finir. Son dernier commentaire me fit sourire un peu plus. Elle était amusante, celle-là. Le devoir. Oui, il l’avait compris. Le français est tellement une langue simple. Un peu plus compliquée que l’anglais, mais quand même. il regarda la jeune femme se trouvant à ses cotés qui semblait tellement désespérée. Pourquoi dire non à une si mignonne Ellendil ? Il fallait dire qu’en plus, elle avait l’air en détresse. Ses instincts de gentlemen l’obligeait à l’aider. Non n’était PAS une option dans cette situation.

« Bien sûr, je serrais ravi de vous expliquer ce devoir qui est, ma foi, très simple à comprendre lorsqu’on connaît bien la matière. Prenez un siège, Mademoiselle... ? »

La fin de sa phrase montrait clairement qu’il lui demandait son nom. C’était la base des choses à faire, non ? David était assez fort pour associer les noms avec les visages. L’aristocrate pouvait retracer le nom d’une personne dans une de ses classes simplement par sa mémoire et ça, même après l’avoir vu qu’une seule fois. C’était presqu’un don ! Quelle ironie... Mais non, tout le monde connaît le don de David, voyons. Surtout ceux qui ont eu à faire à lui durant les dernières années.

Rare étaient ceux qui s’aventuraient à venir parler à David. La plupart l’évitait parce qu’il le trouvait trop “bizarre” ou bien trop “anti-social”. Sauf que David se fichait éperdument de tout ce que les autres pensaient de lui. Si on s’attardait à chaque fois que quelqu’un lançait un commentaire, ça n’en finirait plus avec David ! Mais bon, cette jeune femme était différente des autres. Un fois qu’elle fut assise, il fouilla dans son sac et essaya de trouver son cahier avec ses devoirs. Puisqu’il ne le trouvait pas sans regarder, il enleva quelques contenu de son sac en incluant son journal noir qu’il posa sur la table, un peu plus loin. Puis, il le trouva et le sorti de son sac en le déposant devant eux.

« Bon... Que ne comprenez-vous pas exactement, dans ce devoir ? »

L’Ellendil regarda sa feuille encore une fois. C’était un devoir sur la grammaire très simple sur la littérature. Rien de bien compliqué. Il regarda la jeune femme qui était à ses cotés. Ça lui faisait bizarre d’avoir quelqu’un à ses cotés qui lui demandait des conseil. Comme David avait toujours été solitaire, il n’avait pas eu beaucoup d’ami. Il aimait mieux se retrouver seul. Bien que de temps en temps, un peu de compagnie était toujours appréciée.

Une "petite" rencontre... | Elma-Rose

Une "petite" rencontre... | Elma-Rose

Sujets similaires

Sujets similaires