Shifter-Académie
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 Boules de neige et insultes { Lorenzo

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Anastasia I. Llewellyn


Anastasia I. Llewellyn
“We were all so undone that we couldn't think of one...”


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MessageSujet: Boules de neige et insultes { Lorenzo   Boules de neige et insultes { Lorenzo Icon_minitimeVen 31 Déc - 19:48

    Une belle journée d’hiver semblait s’être installée sur les abords de l’académie, en ce beau jour festif de fin de vacances de Noël. Le temps était doux, ni trop chaud, ni trop froid, ne dépassant pas le -15 degrés en chaleur, tandis que le soleil baignait dans une mer d’eau azurée claire, presque sans nuages. Le temps en lui-même était magnifique. Il n’y avait que peu de vent, juste une petite brise fraîche qui passait de temps en temps, refroidissant un peu l’atmosphère et le soleil plombant sur le blanc. Tout était si blanc, c’était magnifique, quand on y pensait. Je voyais les scintillements de chaque flocon juste en bougeant un peu la tête. En fait, j’avais toujours adoré l’hiver. Depuis toute jeune, mon passe-temps favori avait été de courir sous les flocons, m’amuser à tenter de les éviter, tournant en rond pour finalement me laisser tomber. Faire des anges de neige. C’était des trucs que je ne faisais plus depuis longtemps, mais le souvenir me fit sourire. Je replaçais une mèche de couleur brune derrière mon oreille, soupirant, regardant pendant un petit moment le ciel bleuté. Nan, sérieusement, je trouvais que c’était une très bonne journée pour être dehors.

    Et bien heureusement pour moi, je n’étais pas la seule de cet avis. En regardant juste un peu plus bas, je voyais beaucoup de gens passer. Des Ellendils, des professeurs, des Fanturs… Bah, oui, plus bas. Car, cette fois, je n’étais certainement pas la plus petite. Assise sur une branche d’arbre, une main sur le tronc et l’autre positionnée sur ladite branche, je les regardais passer en balançant mes pieds doucement. Mon visage redevenait neutre pendant un bon moment. Certains ne me remarquaient même pas, tandis que d’autres ne me portaient aucune attention. C’était marrant. J’avais grimpé facilement, aussi. Pas besoin de ma forme animale pour me hisser sur le haut d’une branche, comme ça. Cet arbre était majestueux, en fait. Gros, haut, et tout. Pas beaucoup de branches à la base, mais en enlevant ses gants, il était facile d’y monter. La chance avait été de mon côté, je n’avais pas du tout effiloché mon beau manteau. Il était d’un rouge cerise pâle, le capuchon de la même couleur, avec les rebords en poil blanc synthétique. Étrangement, ça ressemblait à du vrai, sans en être. C’est mieux comme ça, dirais-je. Pouvant me mettre dans la peau d’un animal qui se faisait braconner pour sa fourrure m’ouvrait les yeux sur ce genre de trucs, quoique j’avais toujours trouvé le sort des animaux assez cruel si on pensait à ce qu’ils leur faisaient subir juste pour leur fourrure.

    Je n’aurais pas voulu descendre de mon perchoir de sitôt. Je restais donc là, à attendre, à penser, à être bien et à ne pas me soucier de grand-chose en particulier. J’eus un petit soupir, tout en regardant les gens passer, sur le sentier qui se tenait devant moi, ou, en fait, juste en dessous de moi, à un mètre de l’arbre, environ. J’avais la tête dans les nuages, je regardais le vide… Jusqu’à ce que… Oh ! Mais c’est qui, celui-là ? Attends, je le connais. C’est un Fantur. Ahaha, l’idiot. Celui-là en particulier, juste à côté de la blondinette machiavélique. Je l’ai affectueusement surnommé ‘L’Abruti de service’, on comprend bien pourquoi en regardant son comportement. Et son visage. Je me retenais de rire en le voyant. En effet, il m’énervait au plus haut point. Déjà, il avait tenté de me faire un coup et en plus il l’avait presque réussi. Depuis, je lui portais une haine. Enfin, il n’était pas dans mon cœur. Je regardais en coin un petit tas de neige que je fis venir, à l’aide des molécules d’eau gelée qu’il contenait, vers moi. Je l’aplatis alors en une belle boule de neige toute blanche et bien ronde. Il était maintenant dos à moi. J’eus un sourire maléfique avant de lancer la boule de neige direct derrière sa tête. Sous le choc, le pauvre, il tomba tête première dans la neige du sentier. Je n’eus d’autre choix que de pouffer d’un rire bien sonore. Mais attendez, ce n’est pas le plus beau. Il s’était tout simplement relevé et était parti à courir en avant, sans même demander son reste !

      « Ahaha ! Espèce d’idiot ! »


    Je riais tellement que je ne remarquai qu’à peine le regard noir de la blonde qui, en talons, devait courir après son prétendant pour le rattraper. Je rais encore, tellement que mon ventre me faisait mal. Et avant qu’ils ne soient plus à portée de vue, je mettais mes mains en rond autour de ma bouche pour que ma voix puisse se porter à eux, toujours en riant.

      « Et toi, la miss maquillage, fais bonne course ! Tâche de ne pas briser tes beauuux talons ! »


    J’arrêtais de rire après ce petit moment, avant de me retourner sur le sentier. Personne ne semblait vraiment me remarquer. Je formai une nouvelle boule de neige dans les airs, devant mes yeux, avant de remarquer un autre Fantur. Sans plus attendre, avec ce même sourire diabolique caractéristique de celle qui va faire un coup, je lui lançais la boule de neige dans la figure. SPLAT ! Aha, juste comme ça, parfait. Il était si idiot qu’il ne semblait même pas vouloir répliquer d’une quelconque manière. Il ne fit que me regarder de son regard perçant et noir avant de partir, maugréant dans son souffle. Je crus entendre le mot ‘immature’, mais bon, je m’en fichais. Fallait bien avoir du plaisir, dans la vie. Ce petit jeu dura longtemps. En effet, chaque fois qu’un Fantur que je détestais passait, il se ramassait une belle petite boule de neige en plein visage. Ce fut jusqu’à ce qu’un groupe de ceux-là, que j’appelais très affectueusement le trio d’imbéciles heureux, passèrent. Ils durent être au courant par une quelconque manière, car l’un d’eux, le chef des imbéciles, leva la tête vers moi, toujours aussi hilare. Je ne le vus pas venir. Il se propulsa sur moi avec une telle force, se transformant en un imposant léopard propulsé par sa force mentale, qu’il me plaqua et me fit tomber de ma branche. Je tentai en vain de m’accrocher avec un cri de surprise, mais la gravité eut raison de moi. Ce foutu léopard se retransformait en un garçon, se repositionnant aux côtés de ses amis, qui se mettaient à rire de moi, qui, n’ayant pas les réflexes de me transformer en ma forme animale, tombait sur le dos dans la neige et roulait un peu plus loin.

      « On ne rit plus, maintenant, n’est-ce pas, ma jolie chatonne ? »


    Je me relevais dans une hâte profonde, serrant les poings et me rapprochant, l’air menaçante, du haut de mon mètre cinquante cinq. J’étais. Frustrée. Tellement frustrée que s’il croyait s’en sortir sans quelque-chose, il allait être surpris.

      « Comment tu as osé m’appeler ?! Tu te crois drôle, han, l’imbécile heureux ? J’vais te montrer, moi ! »


    J’appelais à moi un peu des molécules de neige qui étaient près, les propulsant vers le jeune homme et l’emmenant direct dans son manteau sans qu’il ne puisse réagir d’une quelconque manière. Je l’entendis crier et je le vis se dandiner en tentant d’enlever cette neige froide de sur lui. J’avançais d’un pas et les deux idiots suiveurs prirent chacun le bras de leur chef en courant pour l’amener plus loin. Je les entendais dire des trucs du genre ‘T’inquiète pas, on va t’enlever ça, on va t’enlever la neige, t’inquiète pas !’ Je soupirais rapidement, faisant un petit ‘Humpf.’, à moitié fière de mon coup, à moitié encore totalement frustrée par cette chute inattendue que je venais de subir. Mon manteau était couvert de neige. Je l’enlevais du revers de ma main, jusqu’à ce que j’entende soudainement derrière moi des pas qui s’arrêtaient seulement à quelques centimètres de moi. Je serrais une nouvelle fois les poings dans mes mitaines avant de faire volte-face et levant le regard pour fixer celui qui me regardait, sourire aux lèvres. J’étais tellement énervée que mon regard seul semblait lancer des éclairs.

      « Tu dis un seul commentaire sur ce que tu as vu et je te le jure, tu te prends mon poing au visage ! »
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MessageSujet: Re: Boules de neige et insultes { Lorenzo   Boules de neige et insultes { Lorenzo Icon_minitimeLun 3 Jan - 18:02


    Ah l'hiver... De toutes les saisons s'étaient celle que je détestais le plus , tout simplement parce qu'elle était froide. Je savais que certaines personnes adoraient cette saison et oui c'était l'époque ou l'on pouvait faire des bonhommes de neige. Youpi... !
    Non je rigole , je n'avais jamais trouvé ça drôle de faire des boules de neige ou encore un bonhomme a part quand j'avais 6ans et même. Tout cela était simplement une conséquence de ma construction. J'étais frileux... je l'avais toujours été. N'allait pas croire pour autant que je tombais systématiquement malade l'hiver , c'était loin d'être le cas , mais si je devais sortir je ressemblais a quelqu'un vivant en Alaska ou en une torche enflammée.

    J'aurais du rester en Irlande , c'était moins froid que l'Écosse. J'étais habitué à la période hivernale la bas et je la vivais très bien mais ici j'avais froid. Bon avec un peu de chance j'allais finir par m'y habituer. De toute façon le froid ne risquait pas d'avoir raison de moi quand a la neige , j'avais tout simplement qu'a la faire fondre , quoique je me voyais mal tout fondre. J'allais donc devoir m'y faire. Allez Lorenzo courage.

    Je m'étais habillé en conséquence ce matin la. Comme tout les mercredis , je prenais la direction des écuries pour m'occuper de l'étalon que m'avait confié Hana la monitrice d'équitation. Un appaloosa avec un caractère bien sympathique répondant au doux nom de Dreamer. J'avais la chance que la monitrice me fasse confiance , je ne prenais donc pas de cours avec les autres élèves. Après tout j'avais appris à monter avant de savoir marcher et j'en avais débourré plus que mes doigts ne pouvaient en compter. En conséquence j'étais apte à travailler Dreamer tout seul. J'avais fait une séance rapide de liberté. Histoire qu'il se défoule un peu avant de devoir se concentrer sur moi, ça c'était pas si mal passé d'ailleurs. J'avais ensuite aidé au nettoyage des écuries.

    Bref , j'avais fini par dire au revoir aux écuries pour prendre la direction de l'école en passant par notre ami le parc. Vu que j'avais transpiré , je ressentais encore plus le froid ce qui était juste de plus en plus désagréable. Je finis donc par m'arrêter pour me transformer. Ah enfin , une sensation de chaleur qui m'envahit. D'un jeune homme j'étais devenu un jeune loup d'une taille plus que raisonnable vu que je mesurais du bout de mes pattes à mon garrot :1m50. Des élèves se retournaient à mon passage surement plus surpris par ma taille que par l'animal. Ainsi transformer , je n'éprouvais plus aucune sensation de froid. La neige craquait légèrement sous mes pattes et pour une fois j'appréciais le son de celle ci. Je marchais d'un pas lent , les oreilles pointés écoutant les sons avoisinants. Tout semblait calme jusqu'à ce qu'une voix frisant limite l'hystérie filtra entre mes tympans. Je m'immobilisais , au loin dans le parc je remarquais une jeune femme écrasait par terre sous les pattes d'un panthère. D'ailleurs celle ci repris rapidement forme humaine , il s'agit d'un Fanturs , d'ailleurs celui ci était suivit d'un petit groupe.

    A vrai dire je me moquais bien de la gueguerre opposant les Ellendils ou Fanturs , je trouvais même cela déplorable et à voir le comportement de la jeune femme qui de la ressemblait à un chimpanzé qui n'avait pas eu sa banane. Elle semblait trouver ça spécialement drole de lui envoyer une boule de neige. Bref le Fantur était loin d'apprécier. Quand a moi je trouvais ça assez enfantin bien quen pour dire vrai je m'en moquais royalement.

    Je laissais échapper un soupire avant de continuer ma route.
    Elle s'était cassée la figure en plein sur le chemin , chemin que j'utilisais pour me rendre à l'académie. Je ne voyais aucunement une raison pour faire demi tour. Par contre je ne me gênais pas pour faire du bruit , elle était bien capable de me prendre pour cible. Autant signaler sa présence.
    D'ailleurs elle remarqua vite que j'étais derrière elle quand à sa réaction , je la trouvais enfantine.
    Son poing dans mon visage me voilà déjà en train de trembler , faudrait déjà qu'elle remarque que ma gueule était en mesure de rompre son royal cou. Bref je ne me gênais pas pour lui passer devant.
    Hé oui mam'zelle garde tes propos pour toi , je m'en contrefout.

    «Qu'est qui te fait croire que je m'intéresse à ce que tu fais?»


    Ma voix lupine était toujours aussi spéciale , grave , mystérieuse mais aussi impressionnante. Je tournais ma tête pour lui faire face , a voir sa tête elle allait surement répliquer.
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Anastasia I. Llewellyn


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MessageSujet: Re: Boules de neige et insultes { Lorenzo   Boules de neige et insultes { Lorenzo Icon_minitimeVen 7 Jan - 1:16

    D’autres personnes passaient parfois sur le sentier, aussi. Et je vis au loin des chiens, des chats, des oiseaux et tout plein d’autres animaux jouer dans la neige, miaulant, jappant, tout ce que mes oreilles humaines ne pouvaient comprendre dans cette forme, mais que je comprenais dans ma forme animale. Je reconnaissais quelques silhouettes d’Ellendils, des plus vieux comme des plus jeunes qui profitaient du temps rafraichissant de l’hiver. Je ne pouvais pas m’en plaindre, puisque l’hiver était une belle saison, qui laissait mes joues avec une petite teinte rosée parfois désagréable, certes, mais qui laissait souvent place à la grande imagination des enfants et aussi à la passion du froid et de la neige blanche, cette épaisse couche. En plus, je ne pouvais pas me plaindre du fait que les molécules d’eau frigorifiées étaient partout. C’était mieux ainsi… Enfin, pas pour les Fanturs, mais bon, eux, on s’en fiche. Je devrais peut-être revenir au sujet, enfin, ce qui est devant moi en ce moment, parlant bien évidemment de ce gros canidé qui puait de l’haleine, s’en était effrayant. Il ne connaissait pas ça, lui, des pastilles à la menthe ? Urk. En plus, sa grosse gueule, elle était directe devant mon visage, donc devant mon propre nez. Ce qui me donnait une envie subite de vomir mon dîner, peut-être même mon déjeuner s’il décidait de venir avec. Je n’étais peut-être pas en margay mais mon nez est quand même sensible aux odeurs trop fortes et qui, comme dans ce cas, n’étaient pas du tout endurables.

    Bon, qui a figé le temps que je le trucide, celui-là ?! On aurait dit que plus rien ne bougeait. Même pas le vent, qui semblait avoir arrêté de souffler. C’était vraiment enrageant ! Et puis, oui, bien évidemment, ce n’était pas un homme devant moi, mais un gros foutu loup aussi haut sur pattes que moi ! Bon, oui, je suis petite, mais ça, c’était une vraie insulte, quoi ! Et puis, depuis quand on voit des loups de plus d’un mètre se promener en liberté ?! Qu’on le mette en cage, nom de Dieu, il va tous nous assassiner ! Je ne pouvais m’empêcher de le dévisager avec un regard noir qui pouvait clairement dire mon mécontentement. Noon mais il avait le culot de se montrer le… Museau au lieu de son visage, lui ! Sérieusement, j’avais envie de lui crier au visage et de lui arracher ses belles petites moustaches canines, à celui-là ! Et puis, je n’étais pas cinglée, j’avais entendu un rire sortir de sa gorge lupine – rire très étrange, d’ailleurs. Le pire, dans tout cela, c’était qu’il ne répliquait rien et restait là à me regarder ! Bah ouais… Il pensait vraiment me faire peur… Bah, p’tit louveteau, c’est RA-TÉ ! Meilleure chance la prochaine fois… Pfft. Et là, oh, juste là, il osait répondre ! Sa voix était pleine de sarcasme mordant et vraiment pas drôle… Et en plus de ça, le chien, il partait ! Après ces quelques demi-secondes qui me parurent plus longues par la cause de ma frustration, il partait, direct là, sans demander son reste ! Oh mais le peureux, c’est quoi, il avait peur de se confronter à moi ? Il pensait que j’étais faible ? Nan mais oh ! Ne te fie pas aux apparences, stupide loup carbonisé ! J’ai vraiment l’air faible ?! Il me percuta même avec sa grosse épaule et je dus faire tout mon possible pour ne pas perdre l’équilibre. Oh mais quel imbécile de loup ! Je serrai les poings en laissant s’échapper un grognement de frustration. Au moins, maintenant, la neige se remettait à tomber et le vent soufflait doucement.

    Ce qui en aucun cas me rendait plus calme, bien au contraire.


      « Hé mais t’as un sale culot, foutu sauvage ! »


    Ma voix fut à ce moment forte, ce que je voulais dire dit dans un ton très ironique mais aussi colérique dont seulement moi avait le secret. Je replaçais une mèche rebelle qui s’était échappée de mon élastique derrière mon oreille, soupirant rapidement et prestement. Il avait tourné la tête vers moi, comme s’il savait que tout cela n’était pas fini. Peut-être avait-il raison, car, pour tout dire, je n’avais certainement pas dit mon dernier mot, à ce foutu canidé. Il se pensait vraiment plus intelligent en me provoquant de la sorte ? Il allait bien se rendre compte que ce n’était pas comme cela que ça marchait, ici, et que bien vite, ce serait moi qui mènerais cette danse.

      « Tu me ris dans le visage et après tu te sauves sans demander ton reste ! Humpf ! Je croyais qu’un loup aurait su plus défendre ses arguments que ça ! »


    Bon, oui, j’étais frustrée. Oui, mes mots, je ne les pensais pas avant de les dire. Mais quand étaient-ce les moments où je le faisais réellement ? Il allait voir mon fond de pensée, celui-là… Oooh, oui.
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MessageSujet: Re: Boules de neige et insultes { Lorenzo   Boules de neige et insultes { Lorenzo Icon_minitimeSam 8 Jan - 14:56

Depuis le jour de mon arrivée , j'avais découvert un monde différent de tout ce que j'avais connu. Je ne me considérais pas pour autant pour un inculte de base , plus comme quelqu'un qui découvrait un autre monde caché aux yeux de tous. Car, après tout , rien n'était vraiment normal ici. Ou peut être que finalement c'est ici que tout était normal. Tu arrives à suivre? Hé bhé tant mieux ou tant pis. J'appréciais cet endroit mais si depuis le départ je trouvais celui ci étrange , surtout a cause de ses habitants. J'avais croisé un certain logan...un espèce de malade sur et certain que son lignage valait de l'or. Et puis il y avait aussi le prof sur les silences qui pensaient descendre de la familles royale anglaise. Y avait comme un problème chez les fanturs...

Heureusement pour moi , j'avais atterri chez les Ellendils. Ce que j'avais rencontré était sympathique , le plus souvent pleine de vie et ne prenait pas une demi heure pour vous expliquer leur origine. Mais , parmis eux , il y avait les cas. Vous savez? Ceux qu'on voudrait rendre muet juste 5spour avoir du calme. Rien que lorsqu'on passait dans le couloir des chambres , on entendaient souvent des rires et des hurlements et çà jusqu'à 3h du matin. Bref les ellendils étaient plein d'énergie et celle qui se trouvait en face de moi semblait être un vrai numéro.

Bien sur , elle était incapable de me reconnaître et même si elle avait pu me voir , aurait elle réussi a me reconnaître. Après tout je ne l'avais aperçu qu'une fois lors d'un cours d'histoire des shifters. Elle avait crée un véritable remue ménage ce qui avait littéralement fait exploser ce pauvre Snape. Mais, avouons le ça avait été plus drôle qu'autre chose. Je n'étais pas du genre à me faire remarquer encore moins a chercher les autres. Par contre quand je voyais quelqu'un le faire et que je trouvais ça particulièrement drôle je n'allais pas me priver d'en rire. Autant dire qu'elle ne devait pas laisser tomber facilement , quelle chance d'être tomber sur elle , j'étais maudit ou quoi?
Non pas que je la craignais ou tout autre chose mais parce que j'étais sur qu'elle allait pas me lâcher. Hors j'avais envie de rentrer , j'avais d'autre à chose que faire fasse a une gamine guidé par ses hormones de «  je me ne laisse pas faire , je sais me battre , je suis trop forte moi. Non je ne céderais jamais » Bref le genre de choses qui me passait vraiment par dessus les oreilles. J'étais tombé sur la fauteuse de trouble de l'académie. Le pire c'est qu'elle y prenait plaisir et oui c'était bien plus drôle comme ça , elle devait y trouver son compte après tout.

Mon odeur semblait l'incommoder. Voilà quelque chose qui me semblait logique , je n'avais jamais senti une haleine de chien agréable , alors celle d'un loup de 1m50 de haut. Heureusement pour elle qu'elle ne sentait pas la sienne. J'avais l'odorat très développé sous cette forme et je n'aimais pas son odeur de chat. C'était sur elle devait se transformer en félin... Je détestais leur odeur , elle empestait.
Ah tien j'avais un sale culot. Ah ah alors la laissant moi rire , je lui lançais un regard noir , glaciale … Ma petite , ah c'est moi qui est du culot. C'est qui qui se retourne comme un pauvre chat enragé a qui on a marché sur la queue. Tu as qu'a apprendre a contrôler des émotions ,après on verra. Elle allait se faire tuer avant l'heure celle la , si elle était incapable de se contenir. Pour respecter les gens , il fallait déjà qu'on vous respecte en retour. Elle ne s'était pas pousser pour que je passe , j'aurais du faire un détour de 10kilomètres pour ne pas la toucher peut-être? Pour qui se prenait-elle pour la reine de l'arbre duquel elle était tombée?

« Je préfère avoir du culot que d'être une hystérique sur pattes »

Hystérique? C'était peut être un fort non? Quoique … C'était quelques choses à voir quand même. Je détestais ce genre de personnalité , on se cache pour ma montrer ses faiblesses. Tout en elle indiquer qu'elle avait pas mal du souffrir dans sa vie. Je n'étais pas en mesure de dire si elle était comme ça pour ça mais je me doutais que ça avait un lien.
Fuir? Elle voulait quoi que je reste à côté d'elle et qu'on discute du lancer de boule de neige ou que je m'agenouille pour m'excuser platement de l'avoir bousculer. Elle était folle ou quoi. Comme si tout lui était du ? Comme si je devais m'intéressait a elle...
Elle voulait que je réagisse , que je lui rompe son royal cou peut être? Tu parles , elle parlait mais dans le fond elle ne le pensait pas.

« Non tu ne veux pas … Je n'ai aucun argument à défendre , j'ai passé l'age de jouer avec un chaton. Qu'est que tu crois que tu es assez importante pour que je m'intéresse a toi? Tu étais sur mon chemin , je suis passé , je t'ai bousculé , mais tu ne t'es pas poussé non... Je t'ai laissé le temps. Mais non? Mademoiselle ne bouge pas c'est aux autres de bouger. Désolée je ne marche pas , ton caractère , ta façon d'être cela ne m'impressionne pas! Maintenant , tu m'excuseras , j'ai d'autre chat a fouetter... »

Je tournais la tête et reprenait ma route...ma envie de me prendre la tête avec elle.

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MessageSujet: Re: Boules de neige et insultes { Lorenzo   Boules de neige et insultes { Lorenzo Icon_minitimeLun 10 Jan - 1:29

    QUOI ?! Une hystérique sur pattes, il disait ?! Nan mais il allait vraiment savoir mon point de vue lui ! C’était quoi son problème ? Moi, hystérique ? Ha, autant rêver. Je me trouve loin du côté des fous, et puis, je ne suis pas du genre à avoir peur des grosse bébêtes comme ça. Il se croyait très fort, lui, en forme de loup. Ouais, les loups, c’est puissant, surtout ceux d’un mètre cinquante. S’il savait, je n’avais qu’à monter sur mon arbre, moi, et il ne pourrait même pas m’atteindre, comme un imbécile de chien qui jappe après un chat qui s’y réfugie. Il ne m’aurait pas. Certainement pas. Et moi, je ne faisais que le regarder, d’un air totalement frustré de la vie, quoi. Le pire dans tout cela c’est que lui il ne bougeait pas et continuait de contre-attaquer avec des arguments qui n’avaient – et je le jure – aucun sens. C’était totalement insensé, quoi ! Comment je pouvais être une hystérique sur pattes si c’est lui qui bousculait comme une brute ? Han ? Dites-moi ça, chers lecteurs, car moi, je suis totalement perdue, il y a un truc qui ne fonctionne pas dans la tête de ce gros chien pestilentiel qui se croit plus fort que tout le monde, seulement avec sa grandeur et ses gros muscles de loup, pensant qu’à sa grosseur et non à la dimension de son cerveau, qui doit ressembler à un pois, si vous voulez mon avis...

    Tss, c’était tellement pathétique, aussi, quand on y pensait, de croire qu’en étant plus gros, on avait officiellement tous les droits. Comme celui de bousculer des gens et de penser qu’on avait officiellement le droit de rire d’eux, aussi. Oui, j’avais fait une vilaine chute, mais ça, en quoi ça le regardait ?! On ne rit pas de ça, c’est écoeurant. J’aurais pu me blesser, en plein été, si ça avait été de l’herbe au lieu de la neige. Je l’avais entendu rire, oui, et j’étais parfaitement consciente de ça. L’ignorant de loup. Il allait savoir mon point de vue. Les poings serrés, je n’hésitais pas une seule seconde avant de lui cracher ce que j’avais sur la pensée au visage.


      « Hystérique ? HYSTÉRIQUE ?! Nan mais t’as un sacré problème, Monsieur Muscles ! Tu penses avec quoi, là, ta tête ou tes bras ? »


    Bon c’était peut-être dur mais je m’en fichais, moi. Il m’avait provoqué, alors s’il pensait s’échapper de moi aussi rapidement, il allait être totalement surpris de voir que ce n’était pas le coup. Quand y’a un orage, faut attendre que ça passe, on ne peut pas l’arrêter tout seul. Ça, il allait s’en rendre compte plus vite que l’éclair qui frappe le sol. Et après, il venait dire que je ne voulais pas qu’il réagisse ! Nan mais c’est quoi son problème, il ne m’a pas entendu ? Il est même pas capable de répliquer et il se casse, comme ça, sans rien dire de plus ! Il pensait réellement que j’allais rester là à pleurer sur mes lauriers et à attendre ? Il me devait des excuses pour m’avoir bousculé, bon sang ! Et je les voulais, ces foutues excuses, et maintenant, si possible, même. Si je devais aller lui chercher, pas de problème, j’allais y aller. Il n’avait pas fini avec moi, pas du tout, le pauvre petit chou de loup-loup à sa maman qui fait trop pitié.

      « T’as vraiment un sale caractère, espèce d’idiot ! C’est quoi ?! T’as jamais appris le respect ? Le chemin est grand, suffisait de te tasser d’à peine quelques centimètres pour m’éviter ! Mais nooonnn, môôôsieur il se croit tout permis, avec sa grosse carrure ! Môôôsieur il est trop paresseux pour faire un minime détour ! Il se croit tellement fort, bouhou, j’ai peur ! »


    ET COMMENT AVAIT-IL OSÉ M’APPELER ?! Chaton ?! Nan mais là, ça va faire, les conneries, j’en ai assez ! Personne ne m’appelle chaton, et surtout pas lui, l’imbécile qui se croit tout permis. Il allait entendre de mes nouvelles, lui ! Il se retournait alors, comme s’il n’avait rien à me faire. Il. Me. Devait. Des. EXCUSES. Et maintenant, ces foutues excuses, je les voulais et il allait me les donner, j’vous le jure, moi ! Surtout après chaton, quoi... Je restais cependant un petit moment interloquée. Comment il avait su que je me transformais en félin, lui ? Je me remettais cependant rapidement de mon choc, laissant s’échapper de ma gorge, en le voyant partir avec un air de fier, un grognement parfaitement audible, ce qui disait carrément mon mécontentement du moment. Mes poings restaient serrés et ma mâchoire faisait de même.

      « Mais... Mais...! CHATON ?! Et tu sais ce qu’il te dit, le chaton ?! »


    Je regardais fixement un banc de neige à proximité de la grosse masse poilue et noire qui avançait doucement vers l’école. Le banc de neige se levait alors, proéminent et de plus en plus haut, avant de se fracasser durement sur lui, le recouvrant de la tête aux pieds de neige, en plus de celle qui tombait doucement des nuages qui faisaient un peu plus leur apparition tout en laissant le soleil sortir à quelques endroits qui semblaient stratégiques.

      « Ha ! Dans ta face, Monsieur Muscles. »


    Qu’il tente de contrer un truc dans le genre. J’avais envie de faire geler la glace pour qu’elle soit incassable, mais je me retenais. Maintenant, je le pensais assez bien, on était quittes. Enfin, d’une certaine manière. Je le regardais avec un sourire presque machiavélique. Il se pensait fort, mais le mental il comptait aussi, pas juste la force physique. Bien fait pour lui, il a eu sa leçon.


Dernière édition par Anastasia I. Llewellyn le Sam 22 Jan - 17:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Boules de neige et insultes { Lorenzo   Boules de neige et insultes { Lorenzo Icon_minitimeDim 16 Jan - 3:03

    Moi monsieur muscle? Je jetais un regard à mon poitrail , oué , y avait rien de très musclé. Enfin pour elle , ça devait être le cas vu son physique de branche d'arbre ou de planche de surf. Je la voyais mal se transformer en grosse panthère , elle devait plus se transformer en un gentil petit chaton , avec de petites papattes et de petites grigriffes. Je me mis à bailler sans aucun gêne. Si j'avais pu rire je l'aurais surement fait , je savais qu'une fois humain je ressemblais moi aussi a une planche à main. J'avais de la chance que cela soit un peu différent sous cette forme , au moins j'avais le sentiment de pouvoir résister a une attaque.
    Si elle était hystérique? Pour répondre , il suffisait juste de la regarder , sauter à moitié sur place. Elle allait réussir a se foutre elle même un coup de poing avec ses grands gestes.

    Pourquoi...mais bon dieu pourquoi..pourquoi elle? La tout de suite? Elle pouvait pas me casser les pieds un autre jour. Non il fallait que se soit aujourd'hui , j'avais d'autre chose à faire que supporter les caprices d'une enfant qui n'avait même pas encore atteint la puberté. Bon d'accord , la j'allais trop loin mais elle n'avait pas vraiment les caractéristiques que je recherchais chez une femme. J'aurais pu agir de n'importe quelle façon , elle ne m'aurait jamais lâché , c'était dans son caractère à la mademoiselle. HYYYYYAYAYAYYAYYAYAYAYAYAYAYA Vient m'affronter !!!
    Ah... je soupirais , c'était déprimant , j'avais envie de jouer un peu , de composer , pas de rester la planter à écouter une hystérique me dictait une pseudo conduite qu'elle avait décidé. Heureusement que je ne réagissais pas comme elle , à chaque fois qu'on me bousculait. Elle avait du avoir un problème de reconnaissance étant jeune , ça devait venir de là.

    Par contre, je l'avouais j'avais un sale caractère mais comparez au sien j'avais de la marge. Pff que faire contre une telle tornade , attendre qu'elle se calme. Si elle pensait que j'allais réagir à son comportement , elle pouvait toujours rêver. Continue à t'énerver toute seule tu m'intéresses. La prochaine fois c'était sur j'allais m'écarter pour que madame ne soit pas gêner de ma présence. J'allais même lui laisser sa bulle de survie.
    J'avais tout simplement envie d'écarter de rire quand ses yeux se mirent à me lancer des éclairs. Ah chaton aimait pas qu'on l'appelle ainsi. Ah chaton , faut accepter ce que tu es. Un chaton est un chaton , un loup est un loup et une chèvre est une chèvre.
    Puis c'était mignon les chatons? Fallait voir le positif.

    Je n'avais pas vraiment le temps de régir , je me vis recouvrir pas un tas de neige. Bon Zen...On allait s'amuser un peu. Mon corps s'enflamma , la neige fondit , autour de moi la neige avait disparu sur un diamètre de 2mètre. Le sol était même sec. Je reprenais ma forme humaine , et posait mon regard sur elle.
    « … Très drole... tu as fini? Désolée de t'avoir bousculer ce n'était pas mon intention »

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Anastasia I. Llewellyn


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MessageSujet: Re: Boules de neige et insultes { Lorenzo   Boules de neige et insultes { Lorenzo Icon_minitimeDim 23 Jan - 19:21

    Là, et je pouvais bien le dire, j’étais totalement fière de mon coup. J’affichais un grand sourire face à ce tas de neige, où le cher lou-loup était enseveli. Il faisait moins le fier, là ! Pfft ! L’idiot de service venait d’avoir toute une leçon de vie. Avec ça, il apprendrait qu’il ne faut certainement pas me piler sur les pieds, même si je suis qu’un « chaton », comme il ose le dire ! J’suis peut-être petite, mais je m’affirme, au moins, moi, et je griffe ! RRaawr ! Qu’il vienne tenter, juste pour voir ! C’est pas la taille qui me fait peur. Bon, oui, j’allais peut-être loin, mais provoquer est simplement dans ma nature. Je suis une bagarreuse, je l’ai toujours été et je vais sûrement le rester.... ET puis, une petite excuse, ça se dit rapidement, mais non, Môôsieur est trop fier pour ça ! HA ! Bah voilà où sa fierté mène. Il a beau dire qu’il ne veut pas se battre, mais il est pas fichu de ne pas me provoquer. Tout ça pour dire tout simplement qu’il m’a bien cherché. En me cherchant, il m’a trouvé, et voilà. Mais bon, maintenant... Avec tout ce qui s’est passé.... Je n’ai plus trop envie de reprendre mon balancement de boules de neige.... J’allais sûrement faire mon chemin vers l’Académie. En fait, je me sentais très ennuyée, à ce moment, je n’avais plus rien du tout à faire. Bah, ouais, je l’avais fait, là, mon beau bonhomme de neige ! Je m’étais bien amusée, donc aucune raison de traîner encore ici. J’allais sûrement aller voir ma meilleure amie, Rose, pour discuter un peu et parler de ce drôle de loup noir que j’avais croisé. On rirait ensemble et sûrement aurait-on du plaisir à le voir aller avec ses grands airs quand nous allions le recroiser.

    Ce que j’Aime beaucoup chez Rose, c’est qu’elle est comme moi, en un peu plus vieille. On s’entend bien car on n’a pas beaucoup de différences et beaucoup de points en commun. Dire que si je n’avais pas été dans la même chambre qu’elle, peut-être ne l’aurais-je jamais rencontrée et peut-être ne serions-nous jamais devenus proches comme nous le sommes, toutes les deux, aujourd’hui. C’est avec ces pensées très profondes que je m’apprêtais à marcher vers l’Académie. Avant, je devais franchir le gros tas de neige que j’avais créé. Ce ne serait pas une très grande étape, car en théorie, il était emprisonné et le resterait sûrement jusqu’à ce que quelqu’un de plus gentil que moi vienne le délivrer de sa prison de glace... Ca que j’aimais mon pouvoir. J’avais beaucoup de possibilités et j’avais bien hâte de le contrôler. On m’avait dit que dans quelques années, quand j’aurai la parfaite maîtrise de celui-ci, je pourrais faire quasi n’importe quoi. Mais bon, en ce moment, on se contente de faire bouger les molécules déjà formées dans l’air et dans ce qui n’est pas solide... Bref.

    Je crus que mon coeur venait de s’arrêter de battre, comme si je suffoquais et que je venais de m’enlever mon air à moi-même. Mes yeux s’écarquillèrent de terreur et je me sentis figée comme si je venais d’empêcher le mouvement de chaque molécule de mon corps. Un pas. Un seul petit pas avant que je vois ce que je n’aurais jamais aimé voir. Devant mes yeux, le loup prenait une ampleur enflammée, faisant fondre sa prison de glace avec facilité. L’herbe recouvrant le sol était brûlée, plus aucune neige en vue. Et le loup se transformait en un homme incandescent, ses formes encore floues par le feu...

    Le feu... !

    Je ne pouvais plus bouger tellement j’avais peur. C’est seulement par instinct que j’avais fait trois pas derrière avant de tomber assise sur le sol tandis que le grand me regardait de son air menaçant, un air qui le semblait encore plus tandis qu’il était enflammé qu’en sa forme de loup. Encore, je tentais de reculer en le voyant avancer, mes yeux se noyant de larmes salées et mon souffle étant toujours coupé. Je n’entendis à peine sa voix tellement j’étais terrorisée. Mon visage devait avoir l’air extrêmement pâle.

    Piégée. À mon propre jeu. Quelle ironie.
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