C'est donc ici qu'ils vivent? [pv Ryan]

Nairn , c'était la ou se trouvait l'académie des Shifters. La camion que j'avais loué été venu me chercher à mon écurie à l'Est d'Édimbourg. Le départ n'avait aps été facile mais amis étaient tous la pour me dire au revoir. Mon cœur se pinça lorsque le camion s'ébranla sur la vieille route de campagne. C'était le moment de fermer la porter , pour dire au revoir à tout ce que j'avais connu. Le conducteur devait avoir une trentaine d'année , c'était le frère de ma monitrice d'équitation. Il essaya tant bien que mal de faire la discussion mais je n'avais pas la tête à ça. Je farfouillais rapidement dans mon sac , j'avais acheté avant de venir un livre sur Nairn. Le nom de cette ville m'était inconnue et d'après ce que j'avais compris l'académie était bien plus éloigné dans les terres.
La ville aurait été construite au 18eme siècle sur des vestiges d'un ancien village. Elle comptait environ 8000 habitant et était réputé pour son golf...
Je n'allais surement pas faire du golf , donc cela ne m'intéressait pas. J'étais plus interessé par la parti concernant les dauphins. On pouvait en observer près des côtes , voilà qui était intéressant j'avais toujours voulu en voir. Ajoutons à cela que Nairn se situe à quelques kilomètres du Loch Ness. Je laissais échapper un sourire amusé , j'allais pouvoir y faire un petit tour. Je trouvais le nom de la ville des plus moches , ça me faisait penser au Cairn Terrier et je détestais cette race de chien.
Au fur et à mesure des kilomètres engloutis , je sentais un faussé se crée en moi. C'est bon je venais de tout quitter. La tombe de mes parents , mes amis , mes espoirs , mes rèves. Je ne pouvais m'empêchais de trembler a chaque fois qu'un camion passait à côté de nous ou au contraire si on les doublait. Mon chauffeur avait été mis au courant de mon accident , il ne faisait aucun commentaire et je devais avouer qu'il conduisait avec une grande prudence. Hidalgo ne bougeait pas , il était habitué à voyage pour lui ça ne devait être qu'un voyage de plus mais pour moi c'était bien plus que ça.
A 12h , j'aperçus le panneau de la ville de Nairn, on rentra dans la ville pour en sortir 10 min plus tard. On longea la côte pendant quelques temps avant de s'enfoncer dans les terres. Aux alentours , il n'y avait rien si ce n'est des plaines herbeuse. On finit par passer dans une foret qui semblait vraiment peu accueillante. D'ailleurs j'étais sur d'être perdu puis comme on finit par aboutir devant un grand portail métallique. Je descendais pour laisser passer le camion. Autour de moi tout était calme je devais être dans la cour. Vu l'heure, les elèves devaient être en train de se remplir l'estomac. Je ne perdais pas de temps , j'attrapais mon sac que je posais par terre et sortait rapidement Hidalgo du camion. Mon chauffeur fit demi tour , il ne semblait pas vouloir rester la plus longtemps. Je pris une grande bouffée d'air frais avant de poser mon regard sur Hidalgo qui observait les alentours sans montrer de stress.
« Je crois qu'on est enfin arrivé »
Je me mis en route..hidalgo me suivait doucement..Quelle idée de venir ici avec un cheval , je ne voyais aucune écurie... j'avais omis ce détail. J'adoptais finalement l'option du piquet , espérant que quelqu'un vienne me chercher. Je finis par apercevoir un homme d'une cinquantaine d'année , habillé d'une façon assez jeune , surement le prof de sport...

« Excusez moi...je cherche un certain Ryan Davis? »

Date d'inscription : 15/12/2010

Tellement de choses se bousculaient dans ma tête : évidemment ce que devenaient les élèves que j'avais envoyé au Mexique. Est-ce que tout allait bien? Jusqu'à leur départ, ca m'avait paru bien. Il nous fallait des informations, mais les directeurs ne pouvaient pas s'absenter si longtemps. J'avais donc envoyé des élèves en qui j'avais confiance, mais est-ce que ca avait vraiment été la meilleure solution? Les doutes me rongeaient. Aurais-je du envoyer un professeur avec eux? Mais il était trop tard désormais. A l'heure qu'il était, ils devaient déjà être arrivé à leur destination. Je pouvais donc seulement espérer qu'ils retournent sains et saufs de cette mission.

Mon bureau m'opressait trop, j'avais donc décidé m'aérer les esprits en faisant un tour dans le parc. Mais, il y avaient aussi les souvenirs de ma soeurs qui refaisaient surface. Je nous revoyais enfants, jouer à cet endroit même... Puis, un jour, elle avait décidé de partir pour ne pas devoir se battre afin de défendre la cause des Shifters. Je regrette encore amèrement qu'on se soit disputés à cause de ça... Surtout que je ne l'ai plus revu depuis, et cela fait maintenant plus de vingt ans. Aucune nouvelle ne m'était arrivé depuis son départ. La seule preuve de vie que j'avais eu d'elle avait été le bébé abandonné à l'académie, Mathew. Etait-elle encore en vie? Je l'ignorais. Pourquoi tous ces souvenirs refaisaient surface maintenant après tant d'années?

J'étais revenu dans la cour, sans vraiment m'en apercevoir. Un bruit me fit sortir de mes pensées. Je relevais la tête pour apercevoir un peu plus loin une jeune femme avec un cheval... Qu'est-ce qu'elle faisait là? La seule chose de sure était qu'elle n'était pas d'ici. Une nouvelle élève peut être. Elle tenait une valise dans sa main, donc ca devait bien être ca... Je m'approchais pour vérifier tout de même. J'allais lui proposer mon aide, mais elle fut bien plus rapide en me posant une question. Alors c'était moi qu'elle cherchait?

"C'est moi qui répond à ce nom"

Je laissais échapper un sourire que je voulais accueillant.

"Comment puis-je t'aider?"

Je ne me sentais pas du tout à l'aise.. Je ne connaissais personne et j'avais l'air d'une vrai idiote planté au milieu de la cour avec un cheval en main. Je finis par déposer ma valise pour plus me concentrer sur hidalgo. Il avait beau être calme , j'avais peur qu'il s'embarque , ou un truc du genre et que je me retrouve a lui courir après. Il faisait froid , je n'avais pas envie de rester là pendant des heures. Heureusement pour moi , je fut rapidement accueilli. Je ne savais vraiment pas quoi dire , je me voyais mal demandé mon frère. J'allais donc demandé mon oncle. Si je me souvenais bien de ce que m'avait dit ma mère , il s'appelait Ryan.

A vrai dire j'aurais préféré ne pas le voir tout de suite , mais plus tard , je voulais me préparer. De un , j'étais pour lui une véritable inconnue , de deux ma mère ne lui avait jamais donné de nouvelle après lui avoir abandonné son fils. Si j'étais à sa place.. j'aurais été en colère. Et la me voilà , sa nièce venue de nulle part qui n'avait plus aucun endroit ou aller à part l'academie. Je ne savais pas vraiment quoi faire , ni dire. Je me sentais mal à l'aise. J'étais juste contente de ressembler a une asiatique , au moins comme ça pas le risque de me faire remarquer parce que je lui ressemblais je preferais éviter. Et puis je me sentais mal par rapport a mon frère... comment lui expliquer que notre mère l'avait rejeté lui mais moi non. Surtout que j'avais vécu une enfance extraordinaire.
L'homme devant moi avait l'air sympathique … je restais silencieuse l'imite bouche bée quand il m'annonça que c'était lui Ryan Davis. Je sentais mon courage disparaître peu à peu , que faire?
J'allais devoir lui annoncer que sa sœur était morte... et que j'étais sa fille. Je restais silencieuse pendant quelques temps , même s'il semblait gentil.

Ma bouche était moite , mes mains aussi , ma gorge était sèche , j'étais blanche comme un linge , j'avais froid et chaud. Je voulais disparaître... sauf que je ne le pouvais pas je devais faire fasse.
Je me décidais donc à parler du décès de ma mère , la moindre des choses s'étaient de lui annoncer la vérité , il devait le savoir après tout ce qu'elle lui avait caché.
« ...C'est au sujet de votre soeur...Elizabeth Davis... »
Je marquais une pose , allez , dit le..de toute façon tu ne peux plus reculer , j'essayais de continuer mes larmes. D'ailleurs j'y arrivais …
« ...Elle est décédée au mois de septembre d'un accident de voiture »
Je baissais les yeux.. Un coup de poignard me perça le nouveau le corps , comme une horrible vérité que je commençais à accepter avec difficulté.

Date d'inscription : 15/12/2010

Plus loin dans la cour, quelques étudiants étaient entrain de faire une bataille de boule de neige. Au moins certains étaient contents du temps qu'il faisait! Car personnellement, je trouvais qu'il n'y avait rien de plus déprimant que le temps couvert et neigeux qu'il faisait en ce moment. Je détournais mon regard amusé, non, je n'avais rien vu. D'accord, c'était contre le règlement, mais ça avait toujours été une règle que je n'approuvais pas. Encore une idée de Balthazare. Après tout, les élèves devaient bien pouvoir s'amuser, non? Balthazare avait qu'à faire respecter lui même cette règle s'il y tenait tant. Mon amusement fut encore bien plus grand en me rappelant la fois où Balthazare avait reçut une boule en pleine tête, lancé par sa propre fille... J'avais vu cette scène à travers ma fenêtre, et je ne risquais pas de l'oublier! Qui sait, peut être qu'il y aurait encore une boule soit disant perdue aujourd'hui? Ça ne m'aurait certainement pas gêné!

Je posais à nouveau mon regard sur la jeune fille, ou plutôt sur son cheval. Bien qu'il regardait partout, oreilles pointées, il semblait plutôt calme, du moins à ce que je pouvais en dire. Heureusement, car un cheval qui parte en course à travers toute la cour, bonjours le bordel que ça allait créer. Quand à la jeune femme, je n’avais toujours pas la moindre idée pourquoi elle était venu ici. Mais je ne posais pas de questions, j'avais appris au fil du temps que lorsque les gens étaient prêts, ils disaient d’eux même pourquoi ils étaient là. J’attendais en silence qu’elle soit prête à le dire. Vu comme elle était blanche, ça ne devait pas être facile pour elle.
Au fil des années, j’avais entendu beaucoup d’histoires, certaines plus tristes que d’autres. Si bien qu’il était difficile de réellement me surprendre. Mais je ne me serais jamais attendu à la réponse de la jeune femme. Me parler au sujet de ma sœur? Qu’est-ce qu’elle pouvait bien savoir que j‘ignorais? Allais-je vraiment avoir des nouvelles d’elle après plus de 20 ans? La jeune femme continua à parler avec beaucoup de mal, et sa réponse me choqua encore plus. Morte… Mais sœur était morte. Tous les gens que j’aimais avaient une fâcheuse tendance aux morts prématurées. D’abord ma femme, Alice, puis Amy… Et maintenant aussi ma sœur? Je sentis mes joues se vider de leur sang. C’était comme si quelque un venait de me poignarder dans le cœur. Bien que je m’étais peu à peu habitué à l’absence de ma sœur, en respectant son choix, j’avais toujours espéré qu’un jour, on se reverrait. Mais désormais, ce n’étais plus possible. J’avais du mal à croire cette nouvelle, mais il suffisait de regarder la jeune femme pour savoir qu’elle ne mentait pas. D’ailleurs, pourquoi cela la rendais aussi triste? Pourquoi était-elle venue à l’académie? Certes, j’aurais eu toutes mes réponses en quelques secondes si j’aurais utilisé mon don, mais j’étais bien trop sous le choc pour penser à l’utiliser.
Je mis quelque temps avant de répondre. De me reconnecter à la réalité. La jeune femme se tenait toujours devant moi, les larmes aux yeux. Qui était-elle pour pleurer sur la mort de ma sœur?

« Comment as tu connu ma sœur? »

Une idée venait de me traverser l’esprit pendant que je parlais. Pouvait-elle être la fille d’Elizabeth?

"Et tu es….?"

Je l’observais de plus prêt. Non, elle ne lui ressemblait pas…

Si seulement tout aurait pu être différent...Si ma mère ne lui avait rien caché , si elle avait gardé mon frère , est ce que j'en serais la? Surement pas. J'étais la , droite comme un I devant un oncle qui m'était totalement inconnu. L'endroit ou il vivait sembler sortir d'un autre temps et je comprenais en voyant les élèves qu'ici , j'étais tout a fait normal. C'était surement ce qui me rassurait le plus , de ne plus devoir me cacher. Je savais que j'allais avoir du mal à m'intégrer. J'avais peur d'être rejeté par mon oncle mais aussi par mon frère. Comment allait-il accepter cette nouvelle , mal surement. Je regrettais d'être venue ici. J'aurais dut rester à Édimbourg , je n'étais pas bête , j'aurais surement réussi a me débrouiller. Je jetais un regard embrumé à Hidalgo , au moins il était la. C'était la seule chose qui pour le moment me permettait de tenir. Après tout , tout ce que je faisais c'était pour lui , sans son regard noisette et sans l'amour que je lui portais..serais je vraiment ici. J'avais réussi à sortir de mon fauteuil roulant pour m'occuper de lui. Aujourd'hui encore marcher était difficile mais ça revenait peu à peu.
Personne n'aurait du vivre ce que je lui faisais vivre. Lui annoncer un décès , sans qu'il puisse s'y attendre. Son regard se vida , la chaleur qui y avait été quelques minutes plus tot laissa place a une tristesse que je pouvais lire et que me fendait encore plus. Il était surement la 1er personne que je rencontrais qui pleurait vraiment la mort de ma mère. Le silence interrompit ma phrase...un silence lourd de sens et d'étmotion. Que pouvait on dire de toute façon , les mots peuvent ils décrire la tristesse , l'effroi que l'on vit quand on a perdu son socle , cette personne a qui on tient. Pour moi , tout avait été rapide en une seconde ma vie s'était brisée. Et puis d'un autre côté , on semblait avoir voulu m'épargner ? Pourquoi?
Mon père m'aurait surement dit «Parce que tu as des choses à vivre , tant que tu ne les auras pas vécu tu ne partiras pas , on a tous un but à accomplir sur terre , toi comme moi »
j'essuyais d'un revers de mains , les larmes qui avaient coulé...
Encore plus blessé car il avait abandonné l'idée que je sois la fille de sa sœur , je ne lui avais jamais vraiment ressembler , mais c'était bien ma mère. Je sortais d'un petit cahier qui se trouvait dans ma poche: Deux photo. L'une représente ma mère et mon père , j'étais au centre tenant fièrement Hidalgo. Et puis , il y avait cette photo que j'avais trouvé en fouillant dans les affaires de ma mère bien caché au fond de l'armoire. Une photo usée par le temps à force d'avoir été regarde , elle représentait ma mère avec un bébé dans les bras... Je comprenais rapidement de qui il s'agissait: c'était mon frère.
Je lui tendais les photos..
« Je suis née il y a un peu plus de 18 ans , mon père était coréen...ma mère s'appelait Elizabeth Davis , elle vivait a Edimburg »
Je ne pu retenir mes larmes et me mit a exploser en sanglot dans la cour. Les regards des élèves n'avaient aucune emprise sur moi , j'étais seule dans ma douleur.
« Je..suis..désolée » Je m'excuse de pleurer , ce n'était surement pas le moment mais je n'arrivais pas a faire autrement la douleur ne voulait pas disparaître , elle était la toujours présente

Date d'inscription : 15/12/2010

J'avais bien trop souvent vécut ce genre de situation à mon goût... Mais la mort d'un être cher était une chose à laquelle on ne pouvait pas s'habituer, à chaque fois, c'était aussi difficile, aussi douloureux. Surtout quand cela arrivait d'une façon aussi inattendue. Un accident de voiture... Lorsqu'elle avait quitté l'académie pour ne pas devoir se battre, je l'avais cru hors du danger. Je ne me serais certainement pas attendu à ce qu'elle subisse une mort pareil. J'avais pensé que si elle vivait loin de l'académie, et loin des Astings, elle menerait une vie sure. Et voila qu'elle était quand même morte.
Je contenais mes larmes avec beaucoup de mal, ce n'était ni le moment ni le lieu pour ça.

Autour de nous, les élèves regardaient dans notre direction, se demandant sans doute qui pouvait bien être cette nouvelle fille, et surtout ce qu'elle faisait en pleine cour avec un cheval. Cette situation ne devait certainement pas être agréable pour elle, surtout qu'elle essayait toujours de ne pas pleurer, ce qu'elle ne réussi pas entièrement. La douleur était encore trop fraîche pour que je puisse dire quoi que ce soit. Et puis, après tout, je doutais fort que je puisse trouver les mots qu'il fallait pour la reconforter. Je la regardais donc, silencieux, sortir deux photos de son sac. Je n'avais aucun mal à identifier le bébé qui était sur la première : c'était Mathew, tel que je l'avais retrouvé devant l'académie il y a déjà plus de vingt ans. Quand à l'autre, je fus surpris de voir ma soeur, souriante, son bras passé autour des épaules de la jeune femme qui se tenait devant moi. Le cheval au centre devait être celui qui se tenait fièrement dans la cour. Quand à l'homme, il devait certainement s'agir du père de la jeune femme. En voyant cette photo, il n'y avait plus vraiment de doute que cette jeune femme soit ma nièce : elle avait le même sourire que sa mère et son fère. Encore une chose que j'avais complètement ignoré de la vie de ma soeur. Mais elle semblait avoir trouvé son bonheur en fin de compte, c'était le principal. Si seulement elle aurait pu en profiter plus longtemps...
Les paroles de la jeune femme ne firent que confirmer ce que je venais de penser. Je me sentais impuissant en la voyant s'efondrer en larmes. Ca n'avait certainement pas été un choix facile pour elle de venir voir un oncle qu'elle ne connaissait pas pour lui annoncer la mort d'un être cher. Je la serais doucement dans les bras, tentant de la reconforter, bien que j'étais parfaitement conscient que seul le temps refermerait ses blessures. Et même, elles ne disparaitront jamais totalement.
Lorsqu'elle s'était un peu calmé, je lui posais la main sur son épaule, tout en m'écartant à nouveau un peu. Je lui aurais bien proposé de s'asseoir dans un lieu calme, mais son cheval commencait à s'impatienter, peut etre voulait-elle visiter les écuries?
Je tentais de sourire, bien que je n'en avais point l'humeur. J'essayais de lui montrer que j'étais là pour elle. Même si je ne la connaissais que depuis peu, elle faisait parti de la famille.

"Tu préfères te reposer un peu à l'écart? Dans ce cas, on demande à quelqu'un de s'occuper de ton cheval... Ou alors tu veux l'amener aux écuries toi même?"

Si elle aimait autant les chevaux qu'Amy, elle allait certainement choisir la deuxième solution. Dans ce cas, j'allais l'y accompagner.

Venir ici , c'était pour moi une façon de redémarrer dans la vie. Je ne me voyais pas continuer la fac , je n'en avais jamais vraiment eu envie. Et puis , il y avait toujours ses visions qui m'empêchaient de dormir la plupart du temps. Elles étaient devenu invivable , en ce moment , c'était un avion en feu avec des individus que je ne connaissais pas. J'étais incapable de dire le lieu , ni le moment du crash , la seule chose que je savais c'était que ça me faisait peur. Je m'en voulais terriblement , moi qui était capable de voir ce qui pouvait se passer dans l'avenir , comment n'avais je pas pu voir l'accident. Si je l'avais vu , j'aurais pu leur dire de ne pas partir avec moi , je serais monter dans le camion et rien de tout ça ne serait arrivé.
Je n'aurais jamais du y penser..en quelques secondes , je me retrouvais dans la voiture , la radio était allumée , j'avais reconnu la chanson de Jeff Buckey « Hallelujah ».
« Aya tu as entendu? »
« Oui ^^ »
« Je ne comprends pas pourquoi , vous aimez autant cette chanson »
« Elle a une âme »
J'avais clôturé la conversation et on s'étaient mise à chanter en duo avec ma mère.
Comme un signe du destin , le camion nous percuta au refrain « hallelujah ». Le destin , peut être? Mauvais tour qu'il m'avait joué.
Puis le trou noir , la douleur , le décès de ma mère , et la rééducation...Retrouver l'usage de mes jambes..
J'avais retrouvé la marche rapidement , mes médecins avaient même été surpris. Pendant toute ma rééducation j'avais fait des recherches pour trouver l'académie , j'avais de la chance que mon destin croise celui d'une infirmière qui s'amusait a se promener sous la forme d'un petit chat chaque nuit. Comment avait-elle pu le comprendre , je l'ignorais mais elle m'avait donné l'adresse de l'académie et j'avais atterri ici.

La douleur était tellement forte comment aurais-je pu retenir mes larmes... J'essayais pourtant , je ne voulais pas l'attrister encore plus. Tout ce que je lui avais appris ça devait être un choc.
Incapable de me retenir j'avais éclaté en sanglot , consciente d'attirer les regards , le rouge me monta aux joues. Mon oncle me prit dans ses bras... Malgré le fait que je ne connaisse rien de lui , je sentis une sensation de tendresse , mes larmes coulèrent encore plus jusqu'à se tarir pendant un temps.
Il avait réussi à détourner la conversation... Sur Hidalgo , c'était une bonne idée. J'essuyais mes yeux et mes joues avec ma manche. Avant de prendre une grande bouffée d'air frais.
« Non non , je veux l'amener … » J'étais bien contente qu'il y ai des écuries. Je m'écartais de lui , je ne savais pas du tout ou aller. Je lui emboitais le pas , bon je pouvais pas marcher trop vite , il allait surement le remarquer... Je voulais savoir quelques choses. D'une voix douce et faible je demandais doucement..
«il a quel âge...Mathew.? » Prononcer ce mot m'était étrange mais en même temps agréable...je voulais le rencontrer mais j'avais peur de sa réaction.

C'est donc ici qu'ils vivent? [pv Ryan]

C'est donc ici qu'ils vivent? [pv Ryan]

Sujets similaires

Sujets similaires