Arghhh! Sparks! Aide-moi pitiez! ><'

Date d'inscription : 18/12/2010

La chaleur de mes couvertures, la douceur de mon matelas…Le confort total, quoi! Je soupirais d’aise tout emmitouflé dans mes draps, j’étais bien, très bien. Je souriais sereine et soupira de nouveau. J’étais couché sur le coter, mon oreiller dans mes bras, je ne me souviens pas si je rêvais mais tout ce que je me souviens du sentiment serein que j’avais.

Mmmmmh…Et puis un bruit sonore et très strident se déclencha. Quelque chose qui ressemble à un gros bip. En fait c’est un bip… Mes bras ne voulaient même pas bouger d’un seul pouce, mon sourire c’était effacé immédiatement. Mes yeux, toujours pris dans la graisse de bine, avaient bien du mal à s’ouvrirent. Dans un grand effort, je réussis à bouger mon bras droit, je le soulevais avec une immense paresse, et lentement je laissais tomber lourdement ma main sur le réveil-matin. Enfin le bruit se tu.

Lourdement je me roulais sur le coter, vers le bord de mon lit, puis déposais mon pied à terre, sur le plancher froid, j’avais eu un frisson d’inconfort. Puis l’autre jambe se glissa en dehors de mon nid douillet. Je tenais toujours mon oreiller d’une main et l’autre toujours reposer sur le cadran, je laissais pousser un bruit plaintif et décourager.

-Pourquoi est-ce que nous sommes lundi? Grognais-je plaintive.

Dans un dernier effort, je finissais par me lever. Ma bouche était pâteuse, alors d’un pas machinal, je me dirigeais vers la salle de bain, j’étais tellement endormie que j’ai foncé dans au moins trois trucs bizarres et quelques petites tables. Demain j’aurai des bleus, mais bon… C’est pas grave! Une fois dans la salle de bain, je restais figée dans la glace, mes yeux s’écarquillaient et pendant un moment je crois bien que….La terre c’est arrêter de tourner. Je pris une GRANDE inspiration et je lâcha un cri.

-ARGHHHHH! SPARKS!!!! MES CH’VEUX! J’AI DES PLUMES QUI SONT ENCORE LÀ, OH NON ILS SONT TOUS MÊLÉÉÉÉÉ!!

Et oui, mes cheveux étaient en bataille continue avec les plumes de mon état animal, je ne contrôle pas tellement bien mes pouvoirs alors quelques accidents peuvent souvent arriver. Je crois même que c’est très rare de ne pas avoir de plumes dans les cheveux pendant un minimum d’une journée…En fait mon record de tiens à, eum, deux journées…J’entendis soudainement un bruit sourd.Oups… Je crois que j’ai réveillé mon autre compagne de chambre… Bah….C’est pas grave, elle devait se lever tôt où tard, mais je crois bien qu’elle est devenue habituée à tout mon brouhaha matinal… Les cours allaient commencer dans à peine une heure et Sparks n’était toujours pas venue m’aider avec mes plumes rebelles.

-SPARKS!!! SPAAAARRRRRKKKKSSSSSS…Sparkkss?

J’étais complètement de glace devant le miroir, toujours les sourcils arqués vers le haut, la bouche semi-ouverte et très inquiète… Puisque je redoutais les moments qui allaient suivre.

Date d'inscription : 27/12/2010

« Hmmm... »

Un bruit strident venait de résonner dans mes oreilles. Je fronçais les sourcils, les yeux toujours fermés, faisant une petite plainte sans même ouvrir la bouche, gardant mes lèvres bien serrées ensemble. Noon, pas le matin. Pas déjà, c’était trop tôt ! Je ne voulais pas me lever. Bon, fallait dire que j’avais mal dormi ce matin et que ça me torturait, ce foutu réveil matin, mais que pouvais-je faire ? S’il fallait que je me lève, il fallait que je me lève, quoi. Je n’avais aucun choix de le faire, même si l’idée simple me déplaisait d’une manière bien évidente. Et puis, qu’est-ce que je pouvais dire, moi, maintenant ? C’était comme ça que c’était. La routine recommençait, tout le monde devait se réveiller, aller à leur cours. Le petit train-train habituel. Et dire que j’avais eu deux jours pour faire la grasse matinée, les yeux dans le beurre, les lumières fermées, à se réveiller tard et à bien dormir, à faire des rêves agréables. Car là, ouais, mon rêve n’avait pas été très précis. Un tas de voix toutes mélangées qui sont complètement insensées. Bon, ça ne me dérangeait pas tellement, Tout ce que je voulais, c’était dormir, voeux qui m’était cruellement arraché en ce beau matin de Janvier.

Finalement, le réveil, à côté du lit de Rose, qui avait le dur travail de le fermer chaque matin, fut fermé d’un bruit sonore. Sûrement que son bras venait de s’échouer comme une grosse pierre sur ce pauvre réveil innocent. J’avais du mal, j’avais tellement mal dormi cette nuit que me réveiller ce matin serait l’Enfer sur Terre. Déjà, je n’avais pas ouvert les yeux, et, entendant les bruits de ma meilleure amie qui se levait, je n’avais pas plus de courage. Je l’entendis faire un grognement avant de se plaindre, de sa manière très habituelle. C’est à ce moment que j’ouvris les yeux pour discerner sa silhouette encore floue. Je m’assoyais donc sur mon lit avant de frotter mes yeux, tout en égayant l’atmosphère d’une phrase très cherchée pour répondre à la question de Rose.

« Parce que, malheureusement, nous ne sommes pas dimanche. »

Je ne sais pas trop si elle m’a entendu ou quoi, car elle était partie assez rapidement dans la salle de bain reliée à notre chambre, comme à toutes les chambres de cette Académie entière. Je prenais ce temps pour me lever, doucement, encore fatiguée, faisant mon lit et tout. Pour me réveiller. Car si j’étais réveillée, ça irait mieux pour faire tout le reste de ce qui s’annonçait en cette belle journée. Pfft, ouais, très très belle journée. Bon, allez. Je regardais dans mon armoire pour en ressortir des vêtements pour aujourd’hui. Ces vêtements spéciaux avaient très bien leur caractéristiques. Ils ressemblaient et avaient exactement la même texture que du linge normal. J’optais donc ce matin pour un jean foncé avec un chandail rayé bleu marin et blanc, pensant à ces pauvres filles qui devaient changer de vêtements à chaque foutue journée dans le mois avec un sourire narquois. Elles, elles devaient totalement foutre le trouble à ceux qui les confectionnaient, ces vêtements. Bref. Je sursautais violemment en entendant le cri de mort de ma meilleure amie, ce qui mit fin à ma période de sommeil extrême et qui eut tôt fait de me réveiller. De un, elle criait mon nom, et de deux, ça concernait ses cheveux.

Voilà, pensais-je. Mon travail du matin allait commencer. Je me demandais ce que ça allait être, aujourd’hui, cette fois. Elles étaient toujours différentes, ses plumes. Parfois longues, parfois courtes, parfois avec beaucoup de textures et parfois seulement blanches ou brunes, dépendant quel partie de l’animal tentait de se mettre dans ses cheveux. Ce qui était étrange, c’est qu’ils semblaient pousser sur ses cheveux et non dans sa tête. C’était bien, ça lui donnait un style... Enfin, quand ses cheveux n’étaient pas en bataille. Et le matin, Elma-Rose a des cheveux totalement fous. Alors c’est Sparks à la rescousse. J’entendis un grand boom et me retournais pour constater qu’une de nos compagnes de chambre venait de tomber de son lit face à ce que la pauvre Rose disait. Je riais doucement. Ça, c’est encore plus brusque que le réveil matin, pensais-je. Je reprenais les vêtements que j’avais échappés par terre, comptant les emmener dans la salle de bain, avant d’entendre une nouvelle fois la voix de ma meilleure amie qui m’appelait, de son ton de plus en plus désespérée.

« J’arrive, attends ! »

Comme je l’avais dis, je me dirigeais vers la salle de bain, contournant étagères, tables de nuit et prenant soin de ne pas piler sur ces trucs qui étaient par terre, laissés la veille pour je ne sais pas quelle raison. Je franchissais la porte en voyant le désastre qui était causé par sa belle chevelure. Ils étaient tout ébouriffés et je voyais bien les plumes sur son côté gauche. Elles étaient assez visibles, longues et belles... Elles ressemblaient aux plumes sur le bout de ses ailes, d’un blanc prononcé de quelques éclats de brun.

« Ouille... »

Je déposais mes vêtements sur le comptoir devant le grand miroir, prenant une de ses longues plumes et la passant entre mes doigts. Elles étaient longues, élégantes et très douces. Maintenant s’étalait devant elle le choix. LE choix, j’ai bien dis, car ce n’était jamais facile. Elles étaient collées dans plusieurs mèches de cheveux, comme si elles les avaient tous collés ensemble en se permettant d’y pousser. Agréable... Mais douloureux.

« Allez, quel est le plan, ce matin, Rose ? »

Je la regardais de dans le miroir de mes yeux verts foncés, elle et son air scandalisé. La pauvre.

Date d'inscription : 18/12/2010

La question qui tue! Quel était mon plan? Quel était ma décision? Un choix qui m’arrive souvent mais qui est toujours aussi difficile. C’est un peu comme le déjeuner, céréales ou toast? Mais cette fois c’est quelque chose de complètement différent, tu gardes les plumes ou tu les arraches? Seulement l’idée de les enlevées de ma tête me donne des frissons dans le dos. J’inspire profondément et inspire.

«Ok…Tu peux les arracher…Mais pas trop fort! »

Je sentis une petite tension dans mes cheveux, je fermai fortement mes yeux et serrai des dents. Dans mon esprit je me voyais en tant que jeune chouette qui se faisait arracher les plumes unes par unes. C’était affreux et atroce! Vraiment trop atroce! Je ne peux faire ça! Je ne peux faire ça à cette pauvre chouette! Je ne peux me faire ça à moi-même. Je ne veux pas subir cette douleur, à moi-même et à mon égal. C’est un lourd fardeau pour une chouette de devoir arracher de bonnes plumes. En fait à ce que je vois….Ces plumes m’ont tout l’air d’être mes plumes d’ailes… Ah!!!! Non!!! C’est encore plus pire que ce que je croyais!

Je sentis Sparks tirer de plus en plus fort sur la plume qu’elle tenait entre ses mains. Puis elle relâcha la prêtions. Je grincha des dents une fois, puis une seconde. Oh non! Je ne peux supporter ça c’est trop dur! J’ouvris les yeux et regarda Sparks, dans le miroir, s’élancer pour arracher ma pauvre petite plume. Quelques secondes avant l’amorcement final, je m’écriai.

« NON!! ARRÊTE! NE FAIT PAS ÇA! ATTENDS, ATTENDS! »

Je pris une grande respiration, puis je lançai le ok. Enfaite non! Non! Je ne veux pas! C’est trop dur! J’aime mieux mourir que de me les faires arrachées.

« Ok…Non je suis incapable… Il faudra que je m’arrange pour les coiffer.»

C’était une calamitée, une catastrophe. Le banquet pour déjeuner venait de commencer et moi et ma meilleure amie étions toutes les deux prisent dans la salle de bain de notre chambre, à essayer de réparer ce que l’ouragan de plume avait fait subir à mes cheveux. Je pris ma brosse à cheveux, qui était dans le tiroir du comptoir, puis commença à essayer de rendre mes cheveux présentables en public.

« Ohhh….C’est impossible à faireuh! »

Dis-je exaspéré. Je dois l’avouer je n’ai pas vraiment beaucoup de patience, surtout quand il s’agit de mes cheveux, un peu plus et je lançai ma brosse au bout de mes bras. J’étais complètement collée sur la vitre pour essayer d’y voir quelque chose, mais c’est impossible, alors je m’assis sur le comptoir et regarda mon reflet dans la glace. Je soupirais avec mon air morose.

« J’ai l’air d’un épouvantail trop usé. »

Mes cheveux sont pleins de nœud, ébouriffés, frisé, dans les airs et indomptable! Tout ce qu’il me manque c’est de la paille et un chapeau et c’est le résultat! En fait je crois que les épouvantails devraient s’appeler l’Elma-Rose Rainheart. Ouais…C’est comme ça que j’appel mon épouvantail dans quelques années. Ça c’est sur et certain.

« Scare Crow… »

Marmonnais-je entre mes dents. De douloureux souvenirs revinrent hanter ma mémoire. Puis la voix de Sparks me rassura. Je la regardai, toujours dos a elle, dans la glace et lui souri de désespoir.

« Merci. »

Lui dis-je gentiment. Elle était là pour moi. Je l’aime beaucoup ma petite Sparksichounette. ♥

Arghhh! Sparks! Aide-moi pitiez! ><'

Arghhh! Sparks! Aide-moi pitiez! ><'

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